Sécurité

Une première force internationale attendue à Gaza début 2026

Peu après l’approbation par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution créant une force internationale chargée d’être déployée dans la bande de Gaza, l’administration américaine a commencé à accélérer sa mise en place.

2 minutes
19 novembre 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Une première force internationale attendue à Gaza début 2026
« Les premiers soldats de l’ISF devraient arriver à Gaza début 2026 »

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« Les premiers soldats de l’ISF devraient arriver à Gaza début 2026 », a déclaré, ce mercredi soir, un responsable américain. Selon lui, plusieurs pays ont déjà manifesté leur intention de contribuer des troupes, sans qu’il donne de liste précise. Un autre responsable évoque l’Azerbaïdjan et l’Indonésie comme les deux États les plus susceptibles d’envoyer des soldats. Plusieurs pays arabes mais aussi plusieurs États européens ont été sollicités pour prendre part à cette nouvelle architecture sécuritaire.Pour l’heure, la formation opérationnelle de la force n’a pas encore commencé. Les efforts portent toujours sur la sécurisation des financements massifs nécessaires aux opérations de l’ISF dans l’enclave. Un séminaire militaire international tenu cette semaine à Sderot a rappelé l’ampleur de la tâche : des commandants et officiers venus du monde entier y ont observé la zone frontalière et échangé sur les leçons tirées des deux années de guerre.

L’ambassadeur israélien auprès de l’ONU, Danny Danon, a déclaré qu’il ne considère pas l’ISF comme une force onusienne ni comme un changement doctrinal pour Israël, mais comme un outil permettant d’avancer vers l’objectif de démilitariser Gaza et d’empêcher le réarmement du Hamas. Il s’exprimait quelques heures après la séance du Conseil de sécurité, lors de laquelle la résolution conduite par les États-Unis a été adoptée par 13 voix, la Chine et la Russie s’étant, quant à elles; abstenues.

Durant le débat, Danon a rappelé qu’un plan d’avenir pour Gaza ne peut se concevoir qu’à travers une démilitarisation totale et l’assurance que le Hamas ne pourra pas se réarmer, selon un communiqué de son bureau.

Le Hamas a rejeté la résolution, l’accusant de ne pas répondre aux droits et exigences palestiniens et de chercher à imposer une tutelle internationale sur Gaza, rejetée par les factions palestiniennes. À l’inverse, l’Autorité palestinienne a accueilli favorablement la décision et affirmé qu’elle était prête à participer à sa mise en œuvre.

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