L'influenceuse américaine Candace Owens, connue pour ses positions antisémites et ses théories du complot, a affirmé samedi sur le réseau X que le président français Emmanuel Macron et son épouse avaient commandité son assassinat.
Dans un tweet vu près de 25 millions de fois, Candace Owens affirme avoir été contactée il y a deux jours par un haut responsable du gouvernement français. Après avoir, selon elle, vérifié le rôle et la proximité de cette source avec le couple présidentiel, elle a jugé les informations "suffisamment fiables" pour les rendre publiques.
L'influenceuse prétend que le feu vert aurait été donné à une petite équipe du GIGN (Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale). Elle affirme qu'on lui a indiqué que le commando comprendrait un Israélien et que "les plans sont finalisés".
Ces allégations interviennent alors que Candace Owens est poursuivie pour diffamation par le couple Macron après avoir propagé une théorie du complot affirmant que Brigitte Macron, l'épouse du président français, serait née homme.
Dans son tweet, l'influence affirme posséder "des informations plus précises et vérifiables" sur les menaces à son encontre et demande aux autorités de la contacter. En réponse à son tweet, certains internautes ont qualifié la situation de "menace d'assassinat à part entière" et d'"urgence comparable aux attentats du 11 septembre".
Owens a conclu en s'adressant au "courageux fonctionnaire français" qui aurait divulgué l'information : "Que Dieu vous bénisse", exhortant ses abonnés à partager massivement le message.
Candace Owens est une commentatrice politique et influenceuse américaine proche de la droite conservatrice. Ces dernières années, elle a acquis une large audience sur les réseaux sociaux grâce à ses critiques virulentes des médias traditionnels et des mouvements progressistes.
Ses positions sur Israël et les Juifs ont suscité une vive controverse. Elle a notamment critiqué avec véhémence les actions d'Israël à Gaza, accusant l'État hébreu de commettre un génocide. Elle avait précédemment affirmé qu'un "petit groupe de Juifs exploitait l'accusation d'antisémitisme pour échapper aux critiques", une déclaration largement condamnée comme relevant du conspirationnisme antisémite.