Israël

Des sanctions personnelles contre les officiers supérieurs en poste le 7 octobre?

Le général Eyal Zamir, chef d'état-major de Tsahal, a décidé de prendre des mesures disciplinaires et de tirer des conclusions personnelles à l'encontre d'anciens officiers supérieurs de l'armée à la suite des défaillances du 7 octobre.

2 minutes
23 novembre 2025

ParGuitel Benishay

Des sanctions personnelles contre les officiers supérieurs en poste le 7 octobre?
Photo by Moshe Shai/FLASH90

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Le général Eyal Zamir, chef d'état-major de Tsahal, a décidé de prendre des mesures disciplinaires et de tirer des conclusions personnelles à l'encontre d'anciens officiers supérieurs de l'armée à la suite des défaillances du 7 octobre.

Il s'agit d'officiers qui occupaient des postes de commandement avant l'attaque du Hamas ou pendant les événements eux-mêmes. Ces décisions sont prises conformément aux recommandations de la commission Turgeman, qui a examiné les échecs du renseignement et de la préparation au sein du système de sécurité.

Le bureau du chef d'état-major a commencé hier soir à convoquer individuellement des officiers supérieurs pour des réunions avec Zamir lui-même ou avec son adjoint, le général Tamir Yadai, dans le cas d'officiers ayant déjà quitté le service actif.

Parmi les officiers convoqués figurent des responsables du renseignement de haut rang tels que les généraux Shlomi Binder, Tomer Bar (commandant de l'armée de l'air) et David Saar Salama (commandant de la marine), des commandants d'unités centrales au sein du renseignement militaire, ainsi que le général Yaron Finkelman, qui dirigeait la division des opérations de l'état-major au moment de l'attaque et commandait le front sud pendant la guerre.

Bien qu'il ait terminé sa mission, Finkelman n'a pas pris sa retraite de Tsahal et continue d'être impliqué dans l'analyse du fonctionnement du système pendant les combats.

Outre les officiers supérieurs convoqués par le haut commandement, plusieurs colonels en service actif au sein du renseignement militaire ont également été convoqués pour un entretien personnel avec le chef du renseignement militaire, le général Shlomi Binder.

Lors de ces rencontres, des conclusions personnelles leur seront communiquées et il sera précisé si des mesures disciplinaires seront prises à leur encontre.