Le ministre des Finances Bezalel Smotrich a de nouveau créé la polémique en affirmant, lors de la conférence du Conseil de Yesha, que Tsahal « exagère » le coût d’une occupation prolongée de Gaza. Selon lui, l’armée aurait avancé un chiffre de cinq milliards de shekels pour dissuader le gouvernement. « En réalité, cela coûtera au maximum quelques centaines de millions », a-t-il déclaré devant les participants.
Smotrich a également évoqué la nécessité d’encourager « l’émigration volontaire » des Gazaouis. Selon sa vision, une telle politique permettrait « qu’en deux ans, la population soit réduite de moitié ». Une position qui alimente déjà des critiques à l’international et divise au sein même du paysage politique israélien.
Ces propos interviennent alors qu’Israël débat encore du futur de Gaza deux ans après le début de la guerre contre les terroristes du Hamas. La question des coûts, de la gouvernance et de la sécurité à long terme reste au cœur des discussions, tandis que la ligne défendue par Smotrich s’inscrit dans son approche de contrôle renforcé et de changement démographique progressif.