Selon la chaîne Sky News Arabia, la délégation du Hamas a soumis au Caire une proposition visant à autoriser ses membres à garder leurs armes légères « provisoirement ». Cette mesure serait uniquement transitoire, les armes ne devant être remises qu’à un stade ultérieur aux forces de sécurité amenées à être déployées dans la bande de Gaza dans le cadre du processus politique en cours.
Des sources proches du mouvement terroriste ont ajouté qu’il n’a jamais été question, lors de ces réunions, de transformer le Hamas en formation politique dépourvue de branche armée, contrairement aux spéculations circulant ces derniers jours. Parallèlement, le Hamas a continué d’accuser Israël de « violations répétées » du cessez-le-feu, affirmant que ces actions menacent la stabilité de l’accord.
Selon la télévision Al-Qahera Al-Akhbariya, proche du pouvoir égyptien, la réunion a porté sur les moyens de « renforcer la coopération avec les États-Unis afin d’assurer la mise en œuvre du second volet de l’accord de cessez-le-feu ».
L'un des dossiers majeurs de la phase 2 concerne l’avenir des armes du Hamas et l’organisation sécuritaire future de Gaza. Les discussions portent sur une transition graduelle, à mesure que se met en place la présence de forces de sécurité restructurées et soutenues par les médiateurs régionaux. Si la proposition de conserver les armes légères est confirmée, elle constituerait un compromis intermédiaire permettant au mouvement de sauvegarder une partie de son contrôle interne tout en avançant, ou pas, vers la mise en œuvre de l’accord. Selon toute vraisemblance, cette proposition ne devrait pas trouver grâce aux yeux de Jérusalem.