Sécurité

Opération « Cinq Pierres » : Tsahal frappe au cœur d’un réseau terroriste en Judée-Samarie

Lancée dans cinq villages du nord de la Judée-Samarie, l’opération a permis de localiser un centre de commande clandestin, de saisir des fonds terroristes et d’éliminer trois terroristes impliqués dans des attaques contre des civils et des soldats.

2 minutes
26 novembre 2025

ParDelphine Miller

Opération « Cinq Pierres » : Tsahal frappe au cœur d’un réseau terroriste en Judée-Samarie
Photo: Porte parole de Tsahal

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Dans la nuit, Tsahal, le Shin Bet et la Police ont dévoilé le nom de leur vaste opération antiterroriste conduite dans cinq villages du nord de la Judée-Samarie : « Cinq Pierres ». Une référence directe à la topographie locale, mais aussi au caractère coordonné de l’action menée simultanément dans plusieurs localités.

Selon les autorités, des dizaines de bâtiments ont été fouillés dans une zone considérée comme un nœud d’infrastructures opérationnelles servant aux cellules terroristes actives dans la région. Des suspects ont été interpellés et interrogés sur place, permettant de faire remonter de nouvelles pistes sur les réseaux locaux.

Point clé de l’intervention : la découverte d’un centre de commande de caméras destiné à surveiller les mouvements de Tsahal et à préparer des attaques. Du matériel électronique, des supports informatiques et des enregistrements ont été saisis.

Les forces ont également confisqué des fonds destinés au financement d’activités terroristes, confirmant selon les services de sécurité l’existence d’une chaîne de financement structurée dans cette zone.

Trois terroristes ayant participé à des attaques contre des soldats et des civils israéliens ont été identifiés puis éliminés au cours de l’opération. Les forces poursuivent encore des recherches ciblées dans les localités environnantes.

Selon Tsahal, « Cinq Pierres » s’inscrit dans une stratégie plus large visant à démanteler les réseaux terroristes de Judée-Samarie, en neutralisant non seulement les équipes opérationnelles, mais aussi leurs infrastructures de surveillance, de communication et de financement.