Le PDG de la compagnie aérienne hongroise Wizz Air, József Váradi, doit atterrir ce jeudi en Israël pour une réunion cruciale avec la ministre des Transports Miri Regev et le directeur général de son ministère, Moshe Ben Zaken.
L'objectif de cette rencontre est d'examiner la possibilité d'une expansion significative des activités permanentes de Wizz Air en Israël, avec des discussions portant sur les exigences de la compagnie vis-à-vis d'Israël et ce qu'elle propose en contrepartie.
En réaction, l'Union des travailleurs des transports et des ports maritimes de la Histadrout, dirigée par l'avocat Eyal Yadin, a adressé une lettre à la ministre Regev exigeant l'annulation de cette réunion. Selon le syndicat, cette démarche risque de causer un préjudice considérable aux compagnies aériennes locales et de menacer les moyens de subsistance de milliers d'employés.
"Les travailleurs du secteur aérien ne resteront pas les bras croisés pendant que leur gagne-pain et l'avenir de leurs familles sont sacrifiés dans une démarche précipitée, menée avec un calendrier et des modalités qui soulèvent des interrogations", a déclaré Yadin.
L'avocat a également averti que la promotion d'un accord avec une compagnie étrangère, sans coordination préalable avec les représentants des employés, "pourrait rencontrer des difficultés". Il a demandé le report de la réunion jusqu'à ce qu'un arrangement soit trouvé avec la Histadrout.
Il a ajouté qu'il ne s'agit pas seulement d'une question économique, mais "d'un élément fondamental de la sécurité aérienne nationale... Leur affaiblissement pourrait réduire l'autonomie d'Israël en cas d'urgence et porter atteinte à la capacité de fonctionnement de l'État dans des situations extrêmes".
La ministre Miri Regev a répondu que la réunion prévue aujourd'hui aurait bien lieu et que le but est de créer une situation où tout le monde sera gagnant.