Alors que les Etats-Unis commencent à faire pression pour passer à la phase 2 de l'accord à Gaza, qui comprend, entre autres, la démilitarisation du Hamas, l'organisation terroriste a exprimé une position inattendue sur la question.
Le chef du Hamas à Gaza, Khalil al-Hayya, a déclaré que l'organisation est prête à remettre ses armes à "l'État" qui gouvernera la Bande de Gaza à l'avenir, mais a précisé que cela dépend de la fin de "l'occupation israélienne".
Dans un communiqué transmis aux médias, al-Hayya a affirmé : "Nos armes sont liées à la présence de l'occupation et à l'agression, et si l'occupation prend fin, ces armes iront à l'État". Son bureau a clarifié auprès de l'AFP que la référence concerne "un futur État palestinien souverain".