Une seule dépouille d’otage reste à Gaza, celle de Ran Gvili. Toutes les autres familles ont pu retrouver leurs proches - les survivants pour entamer leur réhabilitation, et les victimes pour une sépulture en Israël.
Ce soir, des responsables israéliens ont confirmé l’existence d’indices - un « fil conducteur » - concernant le lieu où serait enterrée la dépouille de Ran Gvili à Gaza et confirmé les informations rapportées ce matin par Al Jazeera, selon lesquelles le Hamas aurait entamé des recherches pour la localiser. Ils ont ajouté être « optimistes quant à une issue prochaine », espérant ainsi clore, ’un des chapitres les plus douloureux de l’histoire de l’État d’Israël, celui du retour de tous les otages.
Selon ces informations, l’un des indices mène à un secteur précis de la bande de Gaza, où la dépouille pourrait être localisée. Les recherches se concentreraient actuellement dans le quartier de Zeitoun.
Dans une interview accordée dans la nuit de samedi à dimanche à Al Jazeera, Khalil al-Hayya, dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza, a indiqué : « Demain (aujourd’hui, ndlr), des équipes de recherche du Hamas et de la Croix-Rouge entreront dans de nouvelles zones de la bande de Gaza, qui n’ont pas encore été fouillées, afin de rechercher la dépouille de l’otage Ran Gvili. »
La famille Gvili a publié hier un communiqué : « La phase A de l’accord sur les otages n’est pas achevée tant que Rani n’est pas rentré à la maison. Nous exigeons du Premier ministre Netanyahou et du président Trump qu’ils fassent pression sur le Hamas et le Jihad islamique pour que Rani soit ramené à la maison immédiatement. Il est impossible de passer à la phase B de l’accord tant que Rani n’est pas ici. »
Hier soir, il a également été rapporté qu’aux États-Unis, certains responsables envisageraient d’accentuer la pression sur Israël afin de passer à la phase B de l’accord avant le retour de la dépouille de Ran Gvili dans un contexte de désaccord avec la position israélienne. Une position que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a réaffirmé, ce matin, en présence du chancelier allemand Friedrich Merz : "la phase B de l’accord ne débutera pas tant que le dernier otage encore à Gaza, n’aura pas été rapatrié."