A compter du second semestre de l'année scolaire (février), les téléphones portables n'auront plus le droit de cité dans les écoles primaires.
Le ministère de l'Éducation israélien a annoncé ce jeudi l'entrée en vigueur d'une nouvelle politique qui interdira aux élèves la possession et l'usage de téléphones portables dans l'enceinte des écoles primaires. La mesure prendra effet le 2 février prochain (15 chevat 5786 dans le calendrier hébraïque), marquant le début du second semestre scolaire.
Selon les directives du ministre de l'Éducation, les élèves ne seront plus autorisés à utiliser leur téléphone durant la journée de classe, excepté lors de séances pédagogiques spécifiques où le personnel éducatif validera un usage encadré à des fins d'apprentissage.
Les responsables ministériels justifient cette initiative par la volonté de limiter les sources de distraction, d'améliorer le climat scolaire, de renforcer les liens sociaux entre camarades et de permettre aux jeunes de développer leurs compétences émotionnelles et relationnelles dans un environnement déconnecté.
Le déploiement de cette mesure s'accompagnera de programmes éducatifs en classe et d'un dialogue structuré avec les parents. L'objectif : encourager un usage équilibré des appareils également hors temps scolaire, limiter les dérives liées aux réseaux sociaux et réduire l'exposition des enfants à des contenus inappropriés pour leur âge.
« Nous offrons aux enfants la possibilité de se retrouver authentiquement, de réduire les interférences extérieures et d'élargir les relations humaines naturelles entre élèves, sans écrans interposés », a expliqué le ministre de l'Éducation Yoav Kisch. « Cette politique s'appuie sur de nombreuses recherches nationales et internationales ainsi que sur notre engagement envers un climat éducatif sain et sécurisé, visant à atténuer les effets négatifs de l'utilisation des téléphones par les élèves. Créer un espace scolaire permettant l'épanouissement social et émotionnel de nos enfants constitue notre engagement et notre responsabilité », a-t-il ajouté.