Une étudiante juive de la Sorbonne a été contrainte de quitter son université après avoir témoigné anonymement sur CNews d’actes d’antisémitisme subis sur le campus. La jeune femme avait expliqué avoir été exclue d’un groupe de discussion en ligne en raison de son identité juive et de son engagement au sein d’une association juive étudiante.
Selon son avocate, Muriel Ouaknine-Melki, l’étudiante ne pouvait plus retourner à la Sorbonne « sereinement » après ce témoignage. Invitée sur Morandini Live, l’avocate a affirmé que l’exclusion et les pressions subies étaient directement liées à l’identité religieuse de sa cliente. Pour garantir sa sécurité, une décision a été prise de la transférer vers une autre faculté afin qu’elle puisse poursuivre son cursus universitaire.
Muriel Ouaknine-Melki a par ailleurs alerté sur la multiplication de situations similaires dans le milieu universitaire français. Elle décrit un phénomène qu’elle qualifie de « fléau » et de « plaie », touchant de plus en plus d’étudiants juifs, contraints parfois de se taire ou de quitter leur établissement face à un climat jugé hostile.
Les faits ont été révélés dans une enquête diffusée sur CNews et relayés par le site Jean-Marc Morandini, tandis que l’avocate s’exprimait également sur Morandini Live. À ce stade, aucune réaction officielle de la direction de la Sorbonne n’a été rendue publique.