Ancien combattant de la brigade Givati, Aviad a quitté l’armée avec une blessure que l’on ne voit pas: un stress post-traumatique né d’une opération antiterroriste en Judée-Samarie. Insomnies, hypervigilance, réactions incontrôlées au bruit — un quotidien partagé aujourd’hui par des milliers de soldats démobilisés.
Selon le rapport national publié deux ans après l’attaque du 7 octobre, plus de 55 % des nouveaux patients pris en charge par l’Agaf HaShikum du ministère de la Défense souffrent de troubles psychiques. Le nombre de diagnostics de stress post-traumatique a augmenté de 70 à 110 % par rapport aux années précédant la guerre, représentant des dizaines de milliers de personnes à l’échelle nationale שנתיים ממתקפת 7 באוקטובר- ריכוז….
Pour faire face, Aviad est revenu à un geste simple: travailler le bois. Dans la menuiserie qu’il a créée, il accueille aujourd’hui d’autres anciens combattants, blessés dans leur corps ou leur esprit. Le projet, baptisé « Lohamim BaEts », est devenu un espace de reconstruction collective, loin des discours, au plus près du réel.
Avec ses camarades, il participe aussi à la création de points de mémoire en Judée-Samarie, dédiés à des soldats tombés au combat le 7 octobre. Une manière de transformer la douleur en continuité, et la mémoire en responsabilité.
