Depuis Israël, les options restent plus limitées que dans d’autres régions du monde, mais le recours aux aéroports secondaires commence à s’imposer comme une solution crédible pour réduire le coût des voyages et gagner en fluidité. Alors que l’aéroport Ben-Gourion reste saturé sur de nombreuses périodes, certains itinéraires alternatifs permettent de faire baisser la facture, parfois de manière significative.
L’exemple le plus concret est celui de Haïfa. Des vols réguliers relient déjà l’aéroport du nord d’Israël à Athènes et à Larnaca, avec d’autres destinations européennes annoncées, notamment en Bulgarie. Pour une partie des voyageurs, y compris ceux résidant dans le centre du pays, le gain de temps sur place est déterminant : contrôles rapides, files réduites et embarquement souvent bouclé en moins d’une heure, selon les opérateurs et les témoignages de passagers.
Autre stratégie de plus en plus utilisée par les voyageurs israéliens : atterrir dans un pays voisin puis rejoindre la destination finale par voie terrestre. Atterrissage en Autriche ou en Pologne pour se rendre en Allemagne, en France pour rejoindre la Suisse, ou en Espagne avant de continuer vers le Portugal. Cette approche est particulièrement répandue en Europe, où les distances et les réseaux ferroviaires rendent ces trajets efficaces et économiquement pertinents.
Au final, tout repose sur un calcul global : prix du billet, temps de trajet, coût du transport terrestre et confort. Mais dans un contexte de hausse durable des tarifs et de congestion des grands hubs, le recours aux aéroports secondaires s’impose de plus en plus comme une option rationnelle pour les voyageurs au départ d’Israël.
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