La police de l’État de Nouvelle-Galles du Sud a confirmé jeudi l’arrestation de sept hommes dans le sud-ouest de Sydney, dans le cadre d’une opération antiterroriste distincte mais politiquement sensible, sur fond de traumatisme national après l’attentat de Hanoucca à Bondi Beach, qui a coûté la vie à 15 personnes.

Selon les autorités australiennes, ces sept individus présenteraient des « connexions idéologiques » avec les deux terroristes responsables de l’attaque perpétrée dimanche dernier contre la communauté juive réunie pour l’allumage des bougies de Hanoucca. Une précision importante a toutefois été apportée par la police : aucun lien opérationnel direct n’a, à ce stade, été établi.

« Nous n’avons pas de lien définitif entre les auteurs de ces atrocités dimanche et les personnes arrêtées hier, si ce n’est une possible communauté de pensée, mais aucune association concrète à ce stade », a déclaré Dave Hudson, vice-commissaire de la police de Nouvelle-Galles du Sud, lors d’une interview accordée à ABC Radio.

Cette mise au point intervient alors que l’émotion reste vive au sein de la communauté juive australienne, profondément marquée par la violence de l’attaque de Bondi Beach, la plus meurtrière visant des Juifs dans l’histoire récente du pays. Les autorités cherchent désormais à éviter toute confusion entre des réseaux structurés et des phénomènes de radicalisation idéologique diffuse, tout en poursuivant leurs investigations.

La police a souligné que les enquêtes se poursuivent sur les deux volets : l’attentat de Bondi Beach, qualifié d’acte terroriste antisémite, et les arrestations préventives menées jeudi, destinées à évaluer d’éventuelles menaces futures. Les responsables sécuritaires appellent à la prudence dans l’interprétation des informations, afin de ne pas alimenter de conclusions hâtives.


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