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Les images ont circulé rapidement dans la presse israélienne et sur les réseaux sociaux : des filets d’eau devenus cascades, des pentes rocheuses transformées en torrents, des vallées soudain parcourues par des cours d’eau oubliés. Depuis le passage de la tempête Byron, le nord d’Israël donne à voir un paysage métamorphosé, comme réveillé après une longue attente.
De la Galilée au Carmel, jusqu’aux contreforts du Golan, des chutes d’eau temporaires continuent d’apparaître sur des flancs escarpés où l’on n’avait plus vu couler la moindre eau depuis des années. Les pluies intenses tombées sur une période courte ont suffi à réactiver de nombreux lits de rivières saisonnières, redessinant momentanément la géographie locale. Dans certaines zones, les cumuls ont approché, voire dépassé, les moyennes habituelles d’un hiver entier.
Depuis, les pluies hivernales se poursuivent. Les précipitations actuelles, encore observées aujourd’hui, continuent d’alimenter ces sources et ces cours d’eau temporaires, prolongeant un phénomène que beaucoup pensaient déjà terminé. Ce maintien de l’écoulement renforce l’impression d’une nature durablement remise en mouvement, bien au-delà du seul épisode de Byron.
Au fil des jours, la presse israélienne a multiplié vidéos et reportages montrant des ravins en eau, des cascades improvisées et une nature soudain animée. Un spectacle aussi saisissant qu’éphémère, rappelant que ces paysages apparemment arides conservent la mémoire de l’eau, prête à resurgir lorsque les conditions s’y prêtent.
Ces précipitations constituent une respiration bienvenue pour les réserves hydriques et les nappes phréatiques. Elles s’accompagnent toutefois de risques bien connus : les crues soudaines, fréquentes après ce type d’épisodes, peuvent transformer en quelques minutes un sentier ou un lit de rivière en zone dangereuse. Les autorités appellent ainsi à la prudence, notamment dans les régions montagneuses.
Au-delà des mises en garde, les images restent. Depuis Byron, beaucoup d’Israéliens ont redécouvert leurs paysages sous un jour inattendu. Comme si, l’espace de quelques jours — désormais prolongés par les pluies actuelles —, la montagne avait repris la parole pour rappeler une évidence oubliée : même après des années de sécheresse, l’eau sait toujours retrouver son chemin.
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