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Le sapin de Noël incendié à Jénine : ce que le Vatican dit… et ce qu’il ne dit pas

Après l’attaque d’un symbole chrétien à Jénine, le Saint-Siège a pris la parole. Une réaction officielle, mesurée, et strictement encadrée.

2 minutes
24 décembre 2025

ParDelphine Miller

Le sapin de Noël incendié à Jénine : ce que le Vatican dit… et ce qu’il ne dit pas
Le sapin de Noël incendié à Jénine (Screenshot)

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L’incendie du sapin de Noël dans l’enceinte d’une église à Jénine, survenu à l’approche des fêtes chrétiennes, a suscité une réaction officielle du Vatican. Contrairement à certaines affirmations relayées sur les réseaux sociaux, le Saint-Siège n’est pas resté silencieux après les faits.

Dès le lendemain de l’incident, le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, s’est exprimé dans une déclaration relayée par Vatican News. Il y a condamné l’incendie, qualifié de « geste de mépris et de haine », et exprimé la solidarité de l’Église catholique avec la communauté chrétienne locale. Le message rappelle l’importance du respect des lieux de culte et de la liberté religieuse, sans ambiguïté sur le plan moral.

Sur le terrain, le Patriarcat latin de Jérusalem a également réagi par un communiqué appelant à garantir la sécurité des sites chrétiens et à protéger les fidèles, dans une région où les tensions restent élevées.

Mais au-delà de cette condamnation, la prise de parole du Vatican se distingue aussi par ses silences. Aucune désignation publique des auteurs de l’attaque n’a été formulée, pas plus qu’une mise en cause explicite des autorités locales ou de groupes précis. Le Saint-Siège s’est limité à une condamnation de principe, fidèle à sa ligne diplomatique consistant à éviter toute attribution politique des responsabilités.

Autre élément notable : aucun appel spécifique à la vigilance ou à la prévention n’a été adressé aux chrétiens à l’approche des célébrations de Noël, malgré la portée symbolique de l’attaque. Le discours est resté strictement moral et spirituel, sans volet sécuritaire.

L’épisode de Jénine illustre ainsi la posture constante du Vatican dans les zones de conflit : dénoncer les atteintes aux symboles religieux, tout en s’abstenant de toute parole susceptible d’être perçue comme une prise de position politique directe.


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