La décision du gouvernement israélien d’autoriser la création de nouvelles localités juives en Judée-Samarie a provoqué une réaction immédiate de plusieurs pays occidentaux, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Canada. Dans une déclaration conjointe, quatorze États ont dénoncé une décision qualifiée d’« unilatérale » et contraire au droit international, estimant qu’elle risquait d’alimenter l’instabilité régionale et de compromettre toute perspective de solution politique.
La réponse israélienne n’a pas tardé. Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a rejeté fermement ces critiques, affirmant que « des gouvernements étrangers ne peuvent ni restreindre ni nier le droit des Juifs de vivre sur la terre d’Israël ». Il a qualifié ces injonctions de « moralement erronées et discriminatoires à l’égard des Juifs », soulignant que les nouvelles implantations sont situées en zone C, sur des terres domaniales, et répondent aussi à des impératifs sécuritaires.
Sur le plan juridique, le ministre a rappelé que les droits nationaux juifs ne reposent pas sur une décision récente, mais sur des fondements internationaux anciens. Il a cité l’intégration de la Déclaration Balfour de 1917 dans le mandat confié par la conférence de San Remo en 1920, ainsi que leur préservation à l’article 80 de la Charte des Nations unies. Autant d’éléments, selon lui, systématiquement ignorés dans les condamnations occidentales.
Gideon Saar a également dénoncé ce qu’il considère comme un « deux poids, deux mesures » : le silence quasi total de ces mêmes pays sur les constructions illégales de l’Autorité palestinienne en zone C, pourtant contraires aux accords existants. Pour Jérusalem, cette asymétrie fragilise la crédibilité des critiques et révèle une lecture sélective du droit international.
La déclaration occidentale réaffirme, de son côté, son attachement à la résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU et à une solution à deux États négociée. Mais en Israël, cette prise de position est perçue comme une tentative de pression politique déconnectée des réalités sécuritaires et historiques, à un moment où le pays reste confronté à des menaces multiples sur plusieurs fronts.
POUR VOUS INSCRIRE A LA NEWSLETTER CLIQUEZ ICI : https://israj.media-j.com/newsletter
POUR RECEVOIR NOS INFORMATIONS EN DIRECT SUR WHATSAPP CLIQUEZ ICI http://tiny.cc/IsrajInfoIsrael