Le Hamas a récemment publié un document de 42 pages affirmant que ses terroristes n’auraient pas ciblé de civils lors de l’attaque du 7 octobre en Israël. Le texte nie explicitement le meurtre de civils, l’assassinat d’enfants ainsi que les violences sexuelles, présentant l’opération comme strictement dirigée contre des objectifs militaires.

Cette version est en décalage total avec des éléments factuels documentés dès les jours ayant suivi l’attaque. Des images vidéo, rendues publiques par Tsahal et par plusieurs médias internationaux, montrent des scènes d’exécutions, d’attaques contre des familles dans leurs maisons, ainsi que des enlèvements de civils, y compris des femmes, des enfants et des personnes âgées. Une partie de ces vidéos provient directement des terroristes eux-mêmes, filmées avec des caméras embarquées ou des téléphones personnels lors des attaques, puis récupérées ou diffusées par les forces israéliennes. Ces images ne constituent pas des accusations, mais des preuves visuelles vérifiées.

Une vidéo diffusée par Tsahal, à nouveau relayée ces derniers jours, illustre une partie infime de la brutalité du massacre. Elle montre précisément ce que le Hamas cherche aujourd’hui à nier : des civils pris pour cible de manière délibérée, sans lien avec des combats armés. Les faits présentés dans ces images ont déjà été confirmés par des enquêtes journalistiques, des rapports médico-légaux et des témoignages de survivants.

Ce document s’inscrit dans une stratégie plus large de réécriture a posteriori des événements du 7 octobre, alors que les crimes commis ce jour-là ont été largement établis et reconnus par la communauté internationale. Pour les familles des victimes cette tentative de négation ne modifie en rien la réalité des faits.


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