Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné avec force ces projets, affirmant qu’ils représentent une « menace existentielle pour la solution à deux États ». Selon lui, la construction de près de 3 400 logements dans le secteur E1 et l’établissement d’une nouvelle localité en Judée-Samarie « déconnecteront le nord de la région de sa partie sud et porteront un coup sévère à la continuité territoriale des Palestiniens ».
Guterres a rappelé que « les implantations israéliennes en Judée-Samarie, y compris à Jérusalem-Est, constituent une violation du droit international et contredisent directement les résolutions de l’ONU ». Il a une nouvelle fois exhorté le gouvernement israélien à « cesser immédiatement toute activité de colonisation ».
Cette prise de position s’inscrit dans une série de critiques déjà émises par des capitales européennes et par Washington à propos du projet E1, considéré comme l’un des plus controversés en raison de son impact potentiel sur toute reprise de négociations politiques. Israël, de son côté, défend ces projets comme des mesures nécessaires pour renforcer sa sécurité et assurer son développement territorial.