Lors d’un discours prononcé à l’occasion des cérémonies du 6 octobre, marquant la guerre du Kippour en Égypte, le président Abdel Fattah al-Sissi a rappelé le prix payé par Israël et l’Égypte durant les conflits passés. « Nos deux pays ont mené des guerres féroces, avec un lourd tribut de sang et de destruction. La situation régionale ne peut plus tolérer l’attentisme », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État égyptien a insisté sur la nécessité d’un cadre juste pour toute solution politique. « Pour qu’une paix dure, elle doit reposer sur la justice et l’équité, non sur la contrainte », a-t-il affirmé.
Sissi a ensuite souligné la position constante du Caire : « Nous croyons fermement que la véritable paix au Moyen-Orient ne pourra être atteinte qu’avec l’établissement d’un État palestinien indépendant, conformément à la légitimité internationale, et dans le respect des droits de son peuple. »
Ce message intervient dans un contexte de négociations régionales sensibles et rappelle la ligne traditionnelle de la diplomatie égyptienne, qui se pose comme médiateur tout en soutenant la création d’un État palestinien.