A la une du New York Times d’aujourd’hui, à gauche, la photo d’Alon Ohel, otage relâché hier après 738 jours aux ains du Hamas à Gaza, sa mère Idit, et d'autres membres de sa famille dans la voiture les conduisant de l’héliport à l’hôpital. À droite, dans le même format, à la même taille, la photo d’un terroriste palestinien libéré dans le cadre de l’accord.

Ainsi, le New York Times, sans doute le journal le plus influent au monde, a osé créer une mise en parallèle insultante et même abjecte entre un homme jugé, emprisonné, nourri, soigné et autorisé à recevoir des visites, et un jeune enlevé à une fête, enchaîné, affamé, brisé physiquement et psychologiquement qui n'a a aucun moment reçu la visite d'aucune organisation humanitaire notamment de la Croix Rouge..
Une symétrie médiatique absurde : en plaçant côte à côte les photos des victimes israéliennes et celles de leurs bourreaux, on constate combien les narratifs se brouillent : Les otages israéliens libérés saluent avec émotion, font des cœurs de leurs mains, sourient à la vie retrouvée.Les terroristes libérés, eux, lèvent le poing et célèbrent une “victoire”.