À Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, la situation reste tendue malgré un cessez-le-feu fragile, régulièrement mis à l’épreuve. Sur le terrain, soldats de Tsahal — parmi lesquels de nombreux étudiants — et réservistes issus de tous les milieux font face à des conditions particulièrement difficiles, aggravées ces derniers jours par les intempéries liées à la tempête hivernale Byron.

Les fortes pluies ont transformé certaines zones en véritables étendues de boue, rendant les déplacements complexes et ralentissant les opérations. Des véhicules se sont retrouvés embourbés, obligeant soldats et réservistes à intervenir physiquement pour les dégager. Ce qui devait être une difficulté ponctuelle s’est prolongé sur plusieurs jours, mettant à l’épreuve l’endurance et la capacité d’adaptation des forces présentes.

Sur le terrain, la diversité des profils est frappante. Aux côtés de jeunes soldats encore étudiants se trouvent des réservistes aux parcours très variés : ingénieurs, cadres, employés du secteur de la sécurité, chefs de chantier ou jeunes actifs à peine sortis de la vie civile. Tous partagent la même réalité opérationnelle, confrontés aux mêmes contraintes climatiques et à une vigilance constante dans un secteur sensible.

Malgré la fatigue et l’inconfort, l’activité se poursuit. Loin des discours, la réalité de Rafah est celle d’un terrain lourd, instable, où la gestion des conditions météorologiques devient un enjeu à part entière. Une situation qui illustre, une fois encore, les défis quotidiens auxquels Tsahal doit faire face dans un contexte de tensions persistantes.

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