Sécurité

Des hackers iraniens affirment avoir piraté le téléphone du chef de cabinet de Netanyahou et menacent de révélations sur le Qatargate

Le groupe revendique la possession de "conversations cryptées, transactions cachées, excès de confiance et financiers honteux, abus de pouvoir, chantage, paiements"

2 minutes
28 décembre 2025

ParJohanna Afriat

Des hackers iraniens affirment avoir piraté le téléphone du chef de cabinet de Netanyahou et menacent de révélations sur le Qatargate
Tzachi Braverman et Benyamin Netanyahou Photo by Marc Israel Sellem/POOL

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Juste avant le départ de Benyamin Netanyahou pour les États-Unis, le groupe de hackers iraniens Handala a affirmé ce dimanche avoir piraté le téléphone du chef de cabinet du Premier ministre, Tzachi Braverman, et annoncé la publication de documents compromettants dans les prochaines heures. Une source au sein du cabinet du Premier ministre a immédiatement démenti ces allégations, déclarant qu'aucune trace de piratage n'avait été détectée sur l'appareil.

Le groupe a publié un long communiqué sur les réseaux sociaux, ciblant directement l'entourage du Premier ministre : "Au cercle rapproché de Netanyahou, à chaque responsable qui s'accroche encore à l'illusion du secret, vous le ressentez maintenant : l'oppression, la sueur froide, la terreur lancinante", peut-on lire dans le message.

Les hackers affirment avoir compromis l'iPhone 16 Pro Max de Braverman et prétendent surveiller l'entourage de Netanyahou depuis des années. "L'iPhone 16 Pro Max de Braverman a été piraté. Et ce n'est pas nouveau : Handala vous surveille, vous infiltre et vous écoute depuis des années", affirme le communiqué, qui présente le chef de cabinet comme "le gardien silencieux" devenu "votre plus grande faiblesse".

Le groupe revendique la possession de "conversations cryptées, transactions cachées, excès de confiance et financiers honteux, abus de pouvoir, chantage, paiements". Évoquant le "Qatargate", les pirates annoncent : "Aujourd'hui, vous allez enfin comprendre ce qui s'est réellement passé. Les dossiers, les voix, les vidéos, chaque aspect de la double vie de Braverman (...) sont sur le point d'être révélés."

Le message se termine par une formule intimidante : "Le 'Babygate' a commencé. Le gardien est tombé. L'ère des secrets est révolue." Les hackers vont jusqu'à suggérer qu'ils peuvent intercepter des communications même lors de déplacements à l'étranger, affirmant que "ce qui se dit au-dessus des nuages est déjà archivé".

Les experts en cybersécurité soulignent que le timing de ces annonces et l'utilisation de termes accrocheurs comme "Babygate" sont caractéristiques des campagnes de désinformation menées par le régime iranien contre Israël. L'objectif est double : semer le doute dans l'opinion publique et créer une tension psychologique au sein de l'establishment politique israélien.

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