Les pompiers sont toujours à pied d’oeuvre ce matin, 20h après que des incendies se sont déclarés autour des localités d’Eshtaol, Beit Meïr, Messilat Tsion, Sha’ar HaGai et Tarum, situées dans la région de Beth Shemesh. 71 équipes de pompiers continuent à lutter à l’aide de six avions bombardiers d’eau pour tenter de contenir les flammes et éviter la réactivation de foyers.
Toute la nuit, les soldats du feu ont œuvré au sol pour protéger les habitations, appuyés par des équipes du KKL et du Commandement du front intérieur de Tsahal, qui ont procédé à la création de zones coupe-feu. Aucun blessé civil n’est à déplorer, bien que deux pompiers aient été légèrement intoxiqués par la fumée et transportés pour des soins. Les dégâts matériels restent limités.
Suite à une réunion d’urgence dirigée par le président du conseil régional de Mateh Yehuda avec les forces de sécurité, la décision a été prise dans la soirée de permettre aux habitants évacués de regagner leurs domiciles à Eshtaol, Beit Meïr et Messilat Tsion. Les routes de la région ont été rouvertes, à l’exception de la route 1, brièvement fermée entre 23h00 et minuit à des fins préventives.
Les ministères de la Santé et de l’Environnement ont toutefois recommandé à la population de limiter toute activité physique à l’extérieur et de bien aérer les habitations. Malgré les événements, les établissements scolaires resteront ouverts et les transports scolaires sont maintenus.
Face à l’ampleur de la situation, le chef des pompiers a activé l’alerte nationale « Raz-de-marée rouge », entraînant le renforcement des moyens déployés et l’évacuation préventive de certaines localités. Les routes 44 et 38 ont temporairement été fermées, avant d’être rouvertes à la circulation.
Selon le chef des pompiers, le feu s’est propagé à une vitesse impressionnante de 8 mètres par seconde. »Nous avons perdu 10 000 dounams (environ 1 000 hectares), mais aucune maison n’a été détruite et aucun civil n’a été blessé », a-t-il déclaré. »Cet été, nous devrons faire face à de nombreuses situations similaires ».
À ce stade, aucune hypothèse de négligence ou d’incendie volontaire n’est retenue.