Rougeole : l’alerte monte en Israël, le ministère de la Santé actualise ses directives
Alors que huit cas de rougeole ont été confirmés depuis le début de l’année en Israël, sur fond d’épidémies aux États-Unis et en Europe, le ministère de la Santé publie de nouvelles directives à destination du personnel médical et du public.
Les consignes précisent qui doit être vacciné, qui peut bénéficier d’un traitement par anticorps, et qui est dispensé de toute intervention. Les autorités insistent sur le signalement immédiat de tout cas suspect ou d’exposition, afin de permettre un traçage rapide.
Une maladie très contagieuse
La rougeole est une infection virale extrêmement contagieuse. Elle se manifeste par une forte fièvre, une toux, une conjonctivite, un écoulement nasal, puis une éruption cutanée débutant sur le visage. Les fameuses taches blanches dans la bouche (taches de Koplik) sont un signe typique.
La contagiosité débute quatre jours avant l’éruption cutanée et se poursuit quatre jours après. Bien que la maladie guérisse généralement seule, des complications graves peuvent survenir : pneumonie, otite, encéphalite, voire décès, notamment chez les nourrissons, femmes enceintes et personnes immunodéprimées.
Qui est concerné ?
Pas de traitement nécessaire pour les personnes nées avant 1957, celles ayant reçu deux doses du vaccin ROR, ou déjà immunisées.
Pour les autres :
Les bébés de 6 à 12 mois doivent recevoir une dose de ROR dans les 72 heures (hors calendrier vaccinal standard).
Les nourrissons de moins de 6 mois, femmes enceintes et immunodéprimés doivent recevoir un traitement par anticorps dans les 6 jours.
Les femmes enceintes non vaccinées seront orientées à l’hôpital pour une perfusion.
Le ministère rappelle que les soignants doivent être entièrement vaccinés et que tout cas suspect doit être déclaré sans délai.