La semaine prochaine, Donald Trump effectuera une tournée au Moyen-Orient, il se rendra en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis du 13 au 16 mai. Israël espère de nouveau tirer parti de l'effet Trump, comme ce fut le cas à son entrée à la Maison Blanche, pour faire avancer un accord pour la libération des otages détenus à Gaza. Un haut responsable israélien a affirmé que la visite du président américain pourrait offrir une opportunité unique pour une percée diplomatique. Selon ce responsable, "nous entrons dans des jours décisifs", avec un objectif précis : faire sortir le plus grand nombre d'otages vivants de Gaza, et rapidement.
L’enjeu reste l’accord entre Israël et le Hamas, avec à l’ordre du jour un projet proposé par l’Égypte, et la possibilité d’une trêve en échange de la libération de 10 à 11 otages. Cependant, les négociations piétinent, malgré la pression croissante exercée sur le Hamas, y compris par des acteurs régionaux comme la Jordanie et le Liban, qui se positionnent contre les Frères musulmans.
Du côté militaire, le chef d'état-major, le général Eyal Zamir, a intensifié les préparatifs à une expansion des opérations à Gaza, tout en se montrant sceptique sur les perspectives d'une solution globale avec le Hamas. Lors d'une réunion avec les commandants militaires dans le sud, le plus haut gradé de Tsahal a souligné qu'Israël ne pouvait pas se permettre d'attendre indéfiniment un accord. "Il n'y a pas d'autre choix. Le Hamas refuse" a-t-il déclaré.
En Israël, on considère que les neuf prochains jours seront décisifs pour parvenir à un accord avant la fin de la visite dans la région de Donald Trump qui, énigmatique, a promis une "très, très grande annonce, très positive" avant son voyage au Moyen-Orient refusant d'en dire plus.