Une vague de protestations diplomatiques déferle sur Israël suite à l'approbation dimanche d'un plan d'occupation de la bande de Gaza par le cabinet politico-sécuritaire israélien. Cette décision, qualifiée par de nombreux pays de violation du droit international, suscite une condamnation quasi unanime sur la scène internationale.
Ce jeudi, c'est au tour des ministres des Affaires étrangères norvégien et islandais de réagir, avertissant que ce plan "sera considéré comme un déplacement illégal et forcé de Palestiniens de la bande, ce qui conduira à davantage de violence et sapera les efforts visant à établir un État palestinien."
Cette position fait écho à celle exprimée la veille par le président français Emmanuel Macron, qui s'est joint à un front européen de plus en plus critique envers la politique israélienne à Gaza. L'Union européenne, par la voix de ses représentants, a également condamné l'initiative, tout comme plusieurs États membres dont l'Espagne, l'Irlande, la Slovénie et le Luxembourg.