Le Wall Street Journal publie le témoignage d'une des collaboratrices de Karim Khan, le procureur général de la Cour Pénale internationale qui l'accuse de viol.
Agée d'une trentaine d'années, elle a eu souvent l'occasion de voyager avec Khan dans le cadre du travail. Les agressions se seraient déroulées à New York, en Colombie, au Congo, au Tchad ou encore en France mais aussi dans la maison que possède l'épouse de Khan à La Haye.
Un jour, il l'a appelée dans sa suite à l'hôtel Millenium Hilton près du siège de l'ONU. Là, il aurait commencé à la toucher, une attitude qu'il avait avec elle depuis plusieurs mois, d'après ses dires. Elle raconte qu'elle a tenté de sortir de la chambre mais Khan l'a aggripée et l'a tirée sur le lit où il l'a violée.
''Une sensation d'être prise au piège'', décrit la collaboratrice, mariée et mère d'un enfant.
Il s'agit d'un incident parmi plusieurs que raconte cette femme, qui n'est pas la seule à s'être plainte du comportement du procureur.
Karim Khan nie en bloc ces accusations.
Toujours d'après le Wall Street Journal, ces affaires auraient eu une influence sur la décision du procureur d'émettre des mandats d'arrêt contre Binyamin Netanyahou et Yoav Gallant. En effet, sous la pression de ces plaintes mais aussi des organisations pro-palestiniennes et souhaitant mettre de son côté les Etats qui approuvent cette démarche contre Israël, il a ordonné l'émission de ces mandats.
Par ailleurs, une des plaignantes a affirmé qu'elle soutenait ces mandats, Khan en aurait profité pour faire pression sur elle afin qu'elle retire sa plainte pour ne pas ''porter atteinte'' à la démarche contre Israël.