Une semaine après l'impact du missile houthi sur l'aéroport Ben Gourion, le trafic aérien n'a toujours pas retrouvé son rythme habituel. De nombreuses compagnies aériennes ont annoncé la prolongation de la suspension de leurs vols.
Selon les données officielles, seulement 48 900 voyageurs transiteront ce dimanche par le principal aéroport israélien à bord de 314 vols internationaux. Ces chiffres représentent une baisse significative de 26% du nombre de passagers et de 34% du nombre de vols par rapport aux prévisions établies avant l'incident.
Dans le détail, environ 26 200 passagers quitteront le territoire israélien aujourd'hui, tandis que 22 700 autres y feront leur entrée. La majorité de ces déplacements sont assurés par des transporteurs nationaux.
Le flou persiste quant à la reprise des liaisons internationales. Si certaines compagnies ont annoncé leur intention de revenir cette semaine, l'expérience récente incite à la prudence, de multiples reports ayant déjà été observés.
Le phénomène touche l'ensemble du secteur aérien international :
Le groupe Lufthansa, considéré comme un baromètre pour l'industrie, a prolongé sa suspension jusqu'au 18 mai
LOT (Pologne) ne reprendra pas avant le 18 mai
Wizz Air (Hongrie) reste au sol au moins jusqu'au 14 mai
Aegean Airlines (Grèce) a suspendu ses vols jusqu'au 16 mai
Ryanair (Irlande) ne reviendra pas avant le 21 mai
Les compagnies américaines Delta et United ont gelé leurs opérations jusqu'au 19 mai
Iberia Express (Espagne) n'envisage pas de retour avant le 1er juin
Air Baltic restera absente jusqu'au 18 mai minimum
Air France et sa filiale Transavia ont suspendu leurs vols jusqu'au 13 mai
British Airways a d'ores et déjà repoussé son retour à la mi-juin au plus tôt
EasyJet, qui prévoyait de revenir en juin, réévalue actuellement sa position