La Hiloula de Rabbi Shimon Bar Yohaï à Meron approchent et, dans le cadre des préparatifs, les Chemins de fer israéliens ont annoncé que seuls les détenteurs de billets pour l'événement pourront utiliser la ligne Karmiel ces jours-là. Cette mesure, censée faciliter l'accès des participants au festival, a suscité de vives réactions des habitants de Karmiel et des villes voisines, qui se disent lésés par cette décision. Des usagers réguliers du train, dont des soldats, des étudiants et des travailleurs, affirment que cette restriction perturbe leur routine quotidienne et crée de graves désagréments, surtout sans préavis adéquat.

Le mécontentement des résidents s’est intensifié après que l’information n’ait pas été publiée sur les canaux officiels des Chemins de fer israéliens. "Pourquoi cette décision n’a-t-elle pas été mieux régulée pour ne pas nuire aux passagers ordinaires ?" se demande Leah, une habitante de Karmiel, sur les réseaux sociaux. Beaucoup estiment que cette mesure affecte directement leurs droits d’usagers quotidiens et crée un sentiment d’abandon.

Le maire de Karmiel, Moshe Koninsky, est également critiqué pour son manque de réaction face à cette situation. Des habitants accusent l’administration locale de ne pas avoir pris suffisamment de mesures pour empêcher la fermeture de la gare et la perturbation des transports. Certains vont jusqu'à qualifier cette situation de discrimination envers les populations non ultra-orthodoxes, notamment celles qui ne participent pas à Lag Baomer à Meron mais qui dépendent du train pour leurs déplacements quotidiens.

Les autorités israéliennes et les Chemins de fer israéliens doivent maintenant faire face à une pression croissante pour trouver une solution qui concilie les besoins des participants au festival et ceux des habitants réguliers de Karmiel.