La coalition gouvernementale de Benjamin Netanyahu est de nouveau sous pression. Ce mardi 13 mai, les partis haredi, Shas et Yahadout HaTorah, ont averti qu’ils pourraient quitter le gouvernement si l’armée israélienne poursuit sa campagne d’arrestations contre les hommes ultra-orthodoxes ayant ignoré leurs ordres d’enrôlement.
Selon la chaîne publique Kan, de hauts responsables politiques haredi ont transmis un message clair au Premier ministre : « Si des dizaines ou des centaines d’étudiants de yeshiva sont arrêtés, le gouvernement n’aura plus de raison d’être. » Une démission conjointe de ces deux partis entraînerait la chute immédiate de la coalition.
La pression monte alors que Tsahal a lancé dans la nuit une opération visant les réfractaires au service, qualifiée de « routine » par l’armée. Mais les partis ultra-orthodoxes dénoncent une atteinte directe à leur électorat et exigent l’arrêt immédiat des arrestations, tout en tentant de faire passer une nouvelle loi rétablissant les exemptions annulées par la Cour.
Face à cette menace, une source au Likoud a indiqué que Netanyahu entend poursuivre l’avancement du projet de loi sur l’enrôlement, quitte à bousculer les équilibres internes de la coalition.