Le Cabinet du logement, réuni sous la présidence du ministre du Logement Yitzhak Goldknopf, a approuvé les objectifs de construction pour 2025 et les cinq années suivantes. L’État prévoit de commercialiser cette année des terrains pour 80 000 logements et de conclure des accords pour 65 000 unités, avec une enveloppe budgétaire de 3 milliards de shekels. D’ici 2030, plus de 500 000 unités devraient être mises sur le marché. En parallèle, un comité présidé par Avi Simhon, président du Conseil national économique, étudiera l’impact des accords de financement bancaire sur les prix du marché immobilier.
En 2025, seuls 3 600 logements destinés à la location longue durée seront proposés, dont environ 2 000 à loyer modéré. L’État prévoit également de promouvoir la construction dans les localités arabes et druzes, avec 9 000 unités prévues dont 1 000 dans des communes druzes. Un groupe de travail interministériel sera chargé de lever les obstacles à la commercialisation de 400 000 logements restés bloqués en raison de l'absence d'infrastructures.
Par ailleurs, le programme « Un logement à prix réduit » pourrait être prolongé cette semaine, après plusieurs reports. Selon l’accord en discussion, il serait élargi à tout le pays, hors « zones de luxe ». Une alternative envisagée exclurait les villes au niveau socio-économique moyen et élevé, soulevant des critiques quant à la possible exclusion des soldats démobilisés et réservistes, dont beaucoup résident dans ces zones. À l’inverse, des villes à forte population ultra-orthodoxe continueraient à bénéficier du dispositif.