Malgré les prix stratosphériques qui caractérisent le secteur immobilier israélien, certaines villes offrent encore des opportunités d'achat abordables. Beersheva se distingue particulièrement comme le marché le plus attractif, selon les dernières données de l'agence Remax qui fait état de plusieurs transactions exceptionnelles la semaine dernière.
Dans la capitale du Néguev qui ne cesse de se développer et ambitionnent de devenir un pôle technologique, les prix restent largement accessibles. Quatre contrats récents illustrent cette tendance : un 5 pièces de 136 m² avec balcon de 12 m² dans le quartier de Ramot s'est vendu 1,67 million de shekels. Plus abordable encore, un 3 pièces de 60 m² dans le quartier Dalet n'a coûté que 525 000 shekels à son acquéreur.
Les 4 pièces oscillent entre 1 million et 1,035 million de shekels, soit des prix défiant toute concurrence par rapport aux métropoles du centre du pays.
Cette attractivité tarifaire s'accompagne d'un plan de renouveau urbain d'envergure. La municipalité a approuvé deux grands projets de rénovation prévoyant la démolition d'environ 480 anciens logements et la construction de plus de 3 000 nouveaux appartements dans les quartiers centraux.
D'autres villes confirment cette tendance à l'accessibilité loin du triangle Tel Aviv-Jérusalem-Haïfa. À Tibériade, un 3 pièces de 97 m² avec grand balcon s'est négocié à 1,17 million de shekels. À Safed, un spacieux 4,5 pièces avec vue a trouvé acquéreur pour 1,63 million de shekels.
Kiryat Gat et Afula proposent également des alternatives intéressantes, avec des 4 pièces vendus respectivement 1,195 million et 1,16 million de shekels.
En comparaison, les prix restent extrêmement élevés dans les centres urbains majeurs. À Ramat Gan, un 3 pièces de 82 m² atteint 2,35 millions de shekels, soit plus du quadruple des prix pratiqués à Beer Sheva pour une surface équivalente.