La députée Tally Gotliv (Likoud) a affirmé ce lundi lors de la commission sur le contrôle de l'Etat que le chef du service du renseignement égyptien était impliqué dans les attaques du 7 octobre.
Elle se base sur un document publié dans l'acte d'accusation contre l'officier (rés) Ari Rosenfeld dans l'affaire de la fuite de documents confidentiels qui implique également Eli Feldstein.
Dans ce document, un nom a été effacé lors de sa diffusion au public. Il apparait dans la phrase suivante: ''Le 6.6.24, à 19h52, l'accusé 2 (Rosenfeld) a pris contact avec l'accusé 1 (Feldstein) par le biais de l'application WhatsApp et lui a proposé de lui transmettre des informations confidentielles en sa possession et auxquelles il avait accès du fait de son rôle. A cette occasion, l'accusé 2 a souligné qu'il possédait, entre autres, une information confidentielle sur l'implication possible de ****** dans les événements du 7 octobre''.

Le Parquet a expliqué que le nom caché était celui d'un ''agent étranger'' sans révéler son identité. La députée Gotlieb est persuadée, selon des sources qu'elle ne cite pas, que ce même ''agent étranger'' n'est autre que le chef du renseignement égyptien.
Lors du débat à la Knesset, elle s'est adressée au contrôleur de l'Etat, Matanyahu Engelman: ''C'est un coup d'Etat militaire, tout se recoupe avec l'acte d'accusation de l'officier et de Feldstein. Il est écrit dans l'acte d'accusation que l'officier a voulu transmettre une information supplémentaire concernant l'implication d'un acteur X. On a voulu nous faire croire que c'était un agent étranger mais il s'avère que c'est le chef du renseignement égyptien. Nous devons partir du principe que l'invasion de 5000 terroristes en Israël était impossible''.