Libéré après 584 jours de détention par le Hamas, Edan Alexander a décrit à sa famille un quotidien de privations et de peur : absence de nourriture, manque d’eau potable, hygiène déplorable, et terreur face aux bruits de guerre incessants. « Chaque jour était une éternité, chaque bruit d’explosion pouvait être le dernier », a confié sa mère, bouleversée, en évoquant les sons de missiles et d’effondrements perçus depuis son lieu de captivité.

Yaël Alexander a remercié les émissaires américains et le président Donald Trump pour leur rôle dans cette libération, avant d’adresser un message direct au Premier ministre Netanyahou. Elle appelle à faire du retour des otages une priorité nationale et morale, au-delà des clivages politiques ou religieux. « Mon fils est revenu, mais tant d’autres sont encore dans l’enfer », a-t-elle déclaré.

Edan se trouve actuellement à l’hôpital Ichilov, dans une unité spéciale où il bénéficie d’un suivi médical attentif. Les médecins qualifient son état de stable, tout en soulignant que les effets du long emprisonnement continueront d’être observés dans les jours à venir. Une rencontre avec le président Trump à Doha avait été envisagée, mais la famille a préféré qu’il reste en Israël pour se reposer.

Dans une publication sobre sur les réseaux sociaux, Edan est apparu lunettes de soleil sur le nez, tenant une bière à la main, accompagné de ces quelques mots : « Home sweet home ». Un message simple, porteur d’un immense soulagement.