En pleine tournée au Moyen-Orient, Donald Trump a surpris la communauté internationale en annonçant ce mardi 13 mai la levée de toutes les sanctions américaines à l'encontre de la Syrie. Présentée comme un geste d'ouverture, cette décision vise selon lui à “donner une chance de renouveau” à un pays ravagé par la guerre civile.
Ce tournant intervient quelques mois après la chute du régime de Bachar el-Assad et l’accession au pouvoir d’Ahmed al-Sharaa, figure islamiste et ex-dirigeant du groupe Hayat Tahrir al-Sham. Malgré ses déclarations de rupture avec le jihadisme, ce passé continue de diviser.
Trump a précisé que cette levée des sanctions répondait aux sollicitations du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et du président turc Recep Tayyip Erdogan. Il prévoit d’ailleurs une rencontre officielle avec al-Sharaa à Riyad dans les prochains jours.
L’annonce, saluée par Damas et certains diplomates de l’ONU, suscite cependant de vives inquiétudes chez les alliés traditionnels de Washington, notamment Israël, qui redoutent un affaiblissement de l’isolement stratégique du régime syrien.