L'armée israélienne a déclenché vendredi soir l'opération "Les Chariots de Gédéon", ciblant de nombreuses zones stratégiques dans la bande de Gaza. Cette initiative militaire d'envergure survient après l'échec des récentes tentatives diplomatiques pour parvenir à un accord sur les otages et un cessez-le-feu.
Face à l'intensification des frappes israéliennes sur Gaza et au lancement d'une nouvelle offensive terrestre, le Hamas a annoncé son retour à la table des négociations sans conditions préalables, marquant un revirement notable dans sa position.
"Au cours des dernières 24 heures, Tsahal a lancé des attaques massives et mobilisé des forces pour s'emparer de zones contrôlées dans la bande de Gaza", a indiqué un porte-parole militaire israélien. Cette opération s'inscrit dans une stratégie plus large visant à "atteindre tous les objectifs de la guerre à Gaza, notamment la libération des otages et la défaite du Hamas".
Au cours des dernières 48 heures, 300 000 Gazaouis vivant dans le nord du territoire auraient été déplacés 200 terroristes auraient été éliminés et 1 000 bâtiments détruits, selon le Hamas.
Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a souligné l'impact immédiat de cette offensive : "Avec le lancement de l'opération à Gaza, la délégation du Hamas à Doha a annoncé un retour aux négociations sur un accord concernant les otages - abandonnant la position intransigeante qu'elle maintenait jusqu'alors."
"L'héroïsme des soldats de Tsahal, l'unité du peuple et la détermination politique augmentent les chances de retour des personnes enlevées", a ajouté le ministre Katz, soulignant la pression exercée sur le mouvement islamiste palestinien.
Les négociations devraient reprendre prochainement à Doha, sans les exigences préalables de cessez-le-feu et d'ouverture humanitaire que le Hamas avait précédemment posées comme conditions à sa participation.