Le Parlement espagnol a approuvé mardi l’avancement du processus législatif en vue d’imposer un embargo sur les ventes d’armes à Israël. Une décision qui marque une nouvelle étape dans la volonté de certains partis espagnols de durcir la position de Madrid à l’égard de l’État hébreu, dans le contexte de la guerre à Gaza.
À ce stade, il ne s’agit pas encore d’un embargo effectif, mais d’un feu vert pour faire progresser la proposition de loi. Celle-ci devra encore passer plusieurs étapes avant d’être adoptée de manière définitive. Aucune précision n’a été donnée sur le calendrier des débats ou les modalités exactes de la mesure.
Cette initiative s’inscrit dans un climat diplomatique tendu entre Israël et l’Espagne. Le gouvernement espagnol, dirigé par une coalition de gauche, a critiqué à plusieurs reprises les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza et s’est montré favorable à la reconnaissance d’un État palestinien. Sans compter que le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a appelé à l'exclusion d'Israël du Concours Eurovision de la chanson, invoquant la nécessité de "montrer sa solidarité avec le peuple palestinien"