Au cours de sa conférence de presse, Benyamin Netanyahu s'est exprimé sur le renforcement des opérations de Tsahal dans la bande de Gaza, l'opération Chars de Gédéon. « Il y a trois jours, j’ai donné l’ordre, avec le ministre de la Défense Yoav Gallant, de passer à une nouvelle phase de la guerre. Nos forces infligent des frappes de plus en plus puissantes aux bastions du Hamas à Gaza .». Selon lui, Israël étend progressivement son contrôle sécuritaire sur l’ensemble de l’enclave côtière, avec pour objectif final la destruction totale de l’infrastructure militaire du Hamas.
Le 1er ministre a également énoncé les trois conditions pour mettre fin à a guerre :
Le retour de tous les otages ; "20 sont en vie"
L’exil des dirigeants du Hamas hors de Gaza
Le désarmement complet du Hamas
Netanyahu a bien sûr abordé la question sensible de l’aide humanitaire : « Nos alliés les plus fidèles nous soutiennent militairement, diplomatiquement, mais ils nous disent aussi une chose : nous ne pouvons pas tolérer une crise humanitaire à Gaza. » Il a reconnu que le Hamas détournait une grande partie de l’aide, qu’il revend ensuite à prix fort pour financer sa machine de guerre.
Face à ce dilemme, a expliqué le 1er ministre, Israël a élaboré avec les États-Unis un plan en trois étapes pour l’acheminement de l’aide :
Phase 1 : entrée immédiate de produits alimentaires de base pour prévenir un effondrement humanitaire.
Phase 2 : distribution via des sociétés américaines, sous protection de Tsahal.
Phase 3 : création d’une zone humanitaire sécurisée où la population pourra se réfugier.
Et au journaliste qui l'interrogeait sur sa responsabilité dans l'attaque du 7 octobre, le 1er ministre s'est contenté de répondre : « Nous sommes en guerre. Vous voulez des élections ? »