La réforme sur l'assouplissement des conditions d'obtention de licences d'armes personnelles, menée par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, produit des résultats significatifs, particulièrement chez les femmes israéliennes, selon de nouvelles données.
Les chiffres dévoilés témoignent d'une transformation majeure dans le profil des détenteurs d'armes en Israël. Avant la réforme, seules 4 824 femmes possédaient une arme personnelle dans le pays. Depuis sa mise en œuvre, ce nombre a bondi à 21 633, soit une progression spectaculaire d'environ 350%.
Parmi ces nouvelles détentrices, 6 110 ont obtenu leur permis grâce au système d'identification des forces de sécurité, un dispositif facilitant l'accès aux armes pour les citoyens résidant dans certaines zones sensibles ou disposant d'une formation sécuritaire.
Un record national à plus de 300 000 détenteurs
Au total, Israël compte désormais 311 386 citoyens possédant des armes personnelles, établissant un nouveau record national. Une source proche du ministre Ben-Gvir indique que cette expansion n'en est qu'à ses débuts : "Des villes comme Ashdod et Ashkelon devraient bientôt être ajoutées à la liste des villes éligibles, ce qui permettra à des centaines de milliers de citoyens supplémentaires de demander une arme."
Cette politique divise l'opinion publique et les experts. Les détracteurs s'inquiètent des dangers liés à la prolifération d'armes dans l'espace public, craignant une augmentation des incidents violents.
Cependant, l'establishment sécuritaire relève également des aspects positifs. Depuis l'entrée en vigueur de la réforme, cinq attaques terroristes ont été déjouées par des civils armés qui ont réussi à neutraliser les assaillants, limitant ainsi le nombre de victimes et évitant des tragédies plus importantes.