L'université d'Harvard n'aura plus le droit d'accueillir des étudiants étrangers. C'est ce qu'a annoncé l'administration Trump ce jeudi.
Cette décision est une nouvelle sanction prise contre la prestigieuse université accusée par le gouvernement américain de « soutenir le terrorisme », d’encourager la violence et de favoriser l’antisémitisme.
Selon cette décision, non seulement Harvard ne pourra plus inscrire de nouveaux étudiants étrangers, mais ceux déjà admis seront contraints de s'inscrire dans un autre établissement, sous peine de perdre leur titre de séjour. Si elle est mise en œuvre, cette mesure pourrait porter un coup économique sévère à l’université, réputée pour son rayonnement mondial.
Harvard a rapidement réagi, qualifiant cette décision d’illégale, et a annoncé son intention d’engager des poursuites judiciaires pour empêcher son application.
Dans un communiqué publié ce soir, le Département de la sécurité intérieure a accusé l’université d’entretenir des liens avec le Parti communiste chinois, tout en encourageant une culture de violence, d’antisémitisme et de soutien au terrorisme parmi ses étudiants. Selon le texte, « la direction d'Harvard a créé un environnement dangereux sur le campus, en permettant à des militants anti-américains et pro-terroristes de harceler et d’agresser physiquement d’autres personnes, y compris de nombreux étudiants juifs, compromettant ainsi l’excellence académique autrefois emblématique de l’établissement ». Il est précisé que bon nombre de ces militants seraient des étudiants étrangers.
Il y a deux jours, l'administration américaine avait annoncé l'arrêt des subventions fédérales à l'université d'Harvard - un budget s'élevant à 60 millions de dollars - en raison de son ''échec dans le traitement de l'antisémitisme et des discriminations raciales''.