Des sources proches des négociations ont exprimé un certain optimisme quant aux pourparlers nucléaires entre Washington et Téhéran, rapporte CNN.

Cependant, la question de savoir si l’Iran sera autorisé à enrichir de l’uranium demeure l’élément de discorde majeur. Le président américain Donald Trump a évoqué un « accord solide », laissant entendre que les discussions actuelles portent sur un renforcement des inspections à l’intérieur du territoire iranien, ainsi que sur le démantèlement d’une partie du programme nucléaire.

Autre point évoqué dans les échanges, la possibilité pour les États-Unis d’investir dans le programme nucléaire civil iranien et de participer à la création d’un consortium regroupant plusieurs pays du Moyen-Orient ainsi que l’Agence internationale de l’énergie atomique -AIEA- dont la mission serait de produire de l’uranium enrichi destiné aux réacteurs nucléaires iraniens.

Le programme de missiles balistiques iranien ne fait pas partie des négociations actuelles, malgré des pressions initiales de certains responsables américains pour l’inclure. Suite aux discussions tenues à Rome, les deux parties ont échangé des projets d’accord qui ont été transmis aux dirigeants concernés.

L’objectif est de parvenir à un accord global lors de la prochaine réunion, qui fixerait des étapes claires pour la mise en œuvre, tout en ouvrant la voie à des discussions techniques plus détaillées, selon des sources proches de la Maison-Blanche et du dossier, citées par CNN.

Pendant ce temps, Israël veille et s'oeuvre à s'assurer que tout accord prendrait suffisamment en compte ses intérêts sécuritaires.