Vie politique

Les pressions s'accentuent sur Otzma Yehoudit

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1 mars 2020

ParIsraJ

Les pressions s'accentuent sur Otzma Yehoudit
Former Israeli parliament member and leader of the "Otzma Yehudit" party Michael Ben Ari (R) seen with Itamar Ben Gvir and Baruch Marzel at the party's inaugural election conference in Petach Tikva, on December 24, 2014, where they declared the "Right-wing does not talk about a 'two-state solution". Israel will hold new government elections on March 17. Photo by Amir Levy/FLASH90 *** Local Caption *** ??? ?????? ????? ??????\n\n????? ?? ????\n????? ?? ???\n???? ????

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A une journée de l'élection, les pressions sont maximales sur le parti Otzma Yehoudit afin qu'il se retire de la course. Les derniers sondages accordent à ce parti la moitié à peine des voix nécessaires pour entrer à la Knesset. Selon Amit Segal, de la chaîne Hadashot 12, si la droite perd le pouvoir à cause de 2-3 sièges, Itamar Ben-Gvir et ses amis auront du mal à expliquer qu'ils n'ont aucune responsabilité dans cet échec. A l'inverse, explique Segal, si Otzma Yehoudit se retire et que la coalition de droite atteint 61 sièges, il pourra dire comme il le fait depuis des semaines que Binyamin Netanyahou est devenu Premier ministre grâce aux voix d'Otzma Yehoudit.

Un autre élément entre en jeu: l'argent. Si Otzma Yehoudit obtient moins de 1% des voix, le parti n'aura pas droit aux 1.400.000 shekels de remboursements de frais de campagne prévus par la loi, un élément qu'il ne faut pas négliger.

Enfin, l'une des plus grandes sommités rabbiniques d'Israël, le rav Haïm Kanievsky a lui-aussi appelé le public orthodoxe lituanien qui serait tenté de le faire, à ne pas voter Otzma Yehoudit. "Il est formellement interdit de  voter pour un parti qui risque de ne pas franchir le seuil d'éligibilité, ce serait de la pure folie", a répondu le rav Kanievsky à la question qui lui a été posée.

Photo Amir Lévy / Flash 90

 

 

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