Le porte-parole de Tsahal a indiqué que l'aviation avait procédé à une nouvelle vague de frappes à Téhéran cette nuit (samedi à dimanche).
Les frappes ont visé plusieurs installations stratégiques liées au programme d’armement nucléaire iranien, notamment le siège du ministère iranien de la Défense, le centre SPND (chargé du développement nucléaire), ainsi que d’autres infrastructures sensibles.
Ces sites jouent un rôle clé dans les efforts de l’Iran pour obtenir l’arme nucléaire, et ont également servi à dissimuler des éléments de l’« archive nucléaire » du régime.
Un responsable iranien a déclaré qu’en parallèle aux frappes sur des cibles nucléaires, Tsahal a également attaqué des sources d’approvisionnement en pétrole dans la capitale iranienne, selon un article publié cette nuit par le New York Times.
Des habitants de Téhéran ont décrit des scènes d’incendies massifs provoqués par la frappe sur un terminal de carburant, signalant que les flammes se propageaient en direction des montagnes environnantes.
Un membre de la commission de l’énergie de la chambre de commerce de Téhéran a révélé que, depuis des années, des discussions avaient lieu autour du déplacement de cette installation stratégique vers un site plus sûr, par crainte qu’une attaque ou un incident technique n’entraîne une catastrophe majeure.
Selon les premiers rapports, au moins 11 réservoirs de carburant se trouvaient sur place au moment de l’attaque.