Un haut responsable israélien a révélé mardi l'efficacité de la stratégie militaire déployée contre l'arsenal balistique iranien. Selon ses déclarations, les opérations continues contre les lanceurs et missiles du pays ont considérablement réduit la capacité de frappe de Téhéran.
L'écart entre les annonces iraniennes et la réalité des tirs illustre cette dégradation. Lundi soir, les médias officiels du régime promettaient "la plus grande attaque de missiles de l'histoire contre Israël". Dans les faits, l'Iran n'a pu lancer qu'une salve de dix missiles, suivie ce matin d'une volée de vingt projectiles.
Ces chiffres contrastent nettement avec les menaces répétées "d'attaques sans précédent" brandies par Téhéran toutes les quelques heures. La République islamique semble désormais contrainte de rationner ses tirs, loin de l'intensité souhaitée initialement.
40% de l'arsenal de lancement détruit
Le responsable israélien a fourni des données précises sur les résultats de cette campagne ciblée : "Jusqu'à présent, 40% des lanceurs iraniens ont été détruits." Cette stratégie de neutralisation préventive vise à tarir la source même de la menace balistique iranienne.
Les frappes israéliennes ciblent méthodiquement les installations de lancement et les dépôts de missiles, privant progressivement l'Iran de sa capacité de projection à longue distance. Cette approche explique la diminution observable du nombre de missiles dans les barrages successifs.
Lors d'une conférence de presse surprise lundi soir, Benyamin Netanyahou a confirmé l'utilisation de cette stratégie : "Ce qui compte, ce n'est pas le nombre de missiles que possède l'Iran, mais la destruction des rampes de lancement", a-t-il souligné.