Hier se tenaient aux Pays-Bas de nouvelles législatives et les électeurs ont parlé ! Geert Wilders, le leader du Parti pour la liberté -PVV- et fervent défenseur d’Israël, a encaissé un revers cuisant. Contrairement aux sondages, son parti, bien qu’encore parmi les plus importants du pays, a perdu 11 sièges, tombant à 26 députés, à égalité avec le parti centriste libéral D66, grand gagnant du scrutin.

Le D66 enregistre une forte progression, passant de 9 à 26 sièges. Son dirigeant, Rob Jetten, pourrait devenir le plus jeune Premier ministre de l’histoire des Pays-Bas — et le premier ouvertement homosexuel à occuper cette fonction.

La plupart des chefs de partis ont déjà fait savoir qu’ils refuseraient de siéger avec Wilders dans une coalition, en raison de ses positions radicales sur l’islam et l’immigration.

Dans sa réaction, Wilders a reconnu sa défaite : « Les électeurs ont parlé. Nous espérions un autre résultat, mais nous sommes restés forts. Nous demeurons la deuxième, voire peut-être la première force politique du pays. »

Il a ensuite appelé les autres partis à cesser de le boycotter et à « respecter la volonté des électeurs », avertissant qu’un tel ostracisme constituerait « un coup mortel pour la démocratie néerlandaise ».

En 2023, Wilders avait remporté les élections avec 37 sièges, mais faute d’alliés, sa formation avait fini par intégrer la coalition gouvernementale sans lui, avant d’en sortir en juin dernier.