Lors de leur rencontre, Amir Ohana a souligné que l’opération « Éveil du Lion » visait à éliminer une menace existentielle et à garantir la sécurité des générations futures.
« Nous attendons de nos amis qu’ils se tiennent du bon côté de l’histoire », a-t-il ajouté, lançant un appel clair à la diplomatie française dans un contexte de tensions régionales croissantes.
Du côté de Paris, la réaction reste mesurée. Le Quai d’Orsay a rappelé dans un communiqué que la France reconnaît le droit d’Israël à se défendre, tout en appelant à la retenue. Le président Emmanuel Macron a lui aussi insisté sur la nécessité d’éviter une escalade et a mis en garde contre les frappes visant des infrastructures civiles ou culturelles, qu’il juge contre-productives.
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a précisé que la France ne fournit pas de soutien militaire à l’opération israélienne, ajoutant que Paris concentre ses efforts diplomatiques sur la désescalade et la préservation de la stabilité régionale.
La tension diplomatique est donc palpable, alors qu’Israël cherche à rallier un soutien occidental plus affirmé dans sa lutte contre l’Iran.