Le journal qatari Al-Arabi Al-Jadid cite une source iranienne de haut rang:
« Nous n’avons utilisé qu’une partie de nos capacités militaires. Si les États-Unis participent aux attaques ou si des quartiers civils iraniens sont visés, nous frapperons directement les zones résidentielles de Tel-Aviv. De lourdes surprises arrivent. »
Cet avertissement intervient alors que les États-Unis ont redéployé le porte-avions USS Carl Vinson en Méditerranée orientale, escorté par des escadrilles de combat, et qu’environ 20 avions ravitailleurs ont été envoyés vers la région (ABC News).
À ce stade, Donald Trump n’a pas confirmé l’implication militaire officielle des États-Unis. Toutefois, selon Kan 11, des discussions avancées ont lieu entre l’état-major israélien et les forces américaines autour d’une coordination aérienne et d’un échange de renseignements en temps réel.
D’après Walla, Israël a transmis aux Américains une liste de cibles nucléaires souterraines, notamment Fordow, que Tsahal ne peut atteindre seule. Une implication américaine permettrait l’utilisation de bombardiers stratégiques B-2 et B-52, seuls capables de transporter les bombes GBU-57 à très haute pénétration.
Mais une telle participation ne serait pas sans conséquences. Selon Fox News, le Pentagone redoute des frappes iraniennes contre ses bases au Qatar, Bahreïn, Koweït et Irak, ainsi qu’un soulèvement coordonné de milices régionales. En Israël, Ynet évoque déjà un scénario multi-fronts : Hezbollah au nord, Houthis en mer Rouge, et groupes armés en Syrie et Irak.
Enfin, la CISA alerte sur des cyberattaques potentielles contre les infrastructures critiques israéliennes et américaines. Et Bloomberg note que les marchés pétroliers réagissent fortement à la tension, avec une hausse de près de 9 % du prix du brut.