Au lendemain des frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes, Israël a pris la décision de fermer complètement son espace aérien, paralysant le trafic aérien alimenté par les rapatriements de ses ressortissants.
L'Autorité aéroportuaire israélienne a annoncé dans un communiqué officiel : "En raison de l'évolution de la situation, l'espace aérien de l'État d'Israël est fermé à l'entrée et à la sortie." Seuls les passages terrestres vers le Sinaï et la Jordanie demeurent opérationnels, offrant une alternative limitée aux voyageurs.
Cette décision a immédiatement contraint toutes les compagnies aériennes nationales à suspendre leurs opérations. El Al a confirmé l'annulation de tous ses vols "jusqu'à nouvel ordre", précisant que les appareils en vol vers Israël seraient déroutés vers d'autres destinations. Un vol en provenance de Bangkok a ainsi été redirigé vers Rome après plusieurs heures de vol.
Arkia Airlines et Air Haifa ont également interrompu leurs vols, y compris les missions de sauvetage. Toutes les compagnies se disent "en contact permanent avec l'Autorité de l'aviation civile" et adaptent leurs opérations selon les directives sécuritaires. Les passagers sont invités à se rapprocher de leurs transporteurs pour connaître les modalités de report ou d'annulation.
Le secteur maritime n'échappe pas aux perturbations. Le navire "Crown Iris" de Mano Shipping, transportant environ 1 800 passagers en provenance de Chypre, a vu son accostage au port d'Ashdod reporté sur ordre du Commandement du Front Intérieur.
"Les passagers du navire ont été informés du retard par l'équipage et prennent actuellement leur petit-déjeuner", a précisé la compagnie maritime.