Moins d’une semaine après le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, Téhéran semble mal digérer le fait qu’Israël ait terminé l’opération en position de force. Le chef d’état-major iranien, Abdolrahim Moussavi, n’a pas tardé à envoyer un message musclé.

S’adressant ce dimanche à des responsables en Arabie Saoudite, Moussavi a déclaré que l’Iran « doute du respect par Israël du cessez-le-feu ». Il a ajouté que son pays se prépare à répondre à toute attaque « d’une main ferme », selon des propos rapportés par le média Al-Araby Al-Jadeed.

« Nous n’avons pas déclenché cette guerre, mais nous avons riposté avec toute notre force à l’agression. Cela dit, comme nous ne faisons aucune confiance aux engagements de l’ennemi, y compris concernant le cessez-le-feu, nous sommes prêts à réagir vigoureusement si une nouvelle attaque se produit », a-t-il affirmé.

Le chef des forces armées iraniennes a aussi déclaré que son pays a été la cible d’agressions israéliennes et américaines, « malgré notre retenue à plusieurs reprises, même durant les négociations indirectes entre Téhéran et Washington ».

Moussavi a poursuivi en accusant Israël et les États-Unis de « ne respecter aucune règle ni loi internationale », affirmant que cela a été démontré « aux yeux du monde entier pendant les 12 jours de guerre ».

De son côté, le ministre saoudien de la Défense, Khaled ben Salmane, a déclaré – selon la télévision iranienne – que « l’Arabie Saoudite a non seulement condamné les attaques, mais a aussi déployé d’importants efforts pour mettre fin à la guerre », tout en exprimant ses condoléances à l’Iran pour « la mort de plusieurs de ses commandants militaires durant le conflit ».